27/09/2007

Le sonar à l'intérieur du crâne du dauphin

Un dauphin peut faire la distinction entre deux pièces de métal différentes sous l'eau dans le noir complet et à 3 kilomètres de distance. Voit-il aussi loin? Non, il accomplit cela sans voir. Il peut faire des déterminations aussi précises au moyen de la création parfaite de son système d'écholocalisation situé dans son crâne. Il rassemble des informations détaillées sur la forme, la taille, la vitesse et la structure des objets proches.

Cela prend un certain temps pour qu'un dauphin maîtrise les compétences nécessaires pour utiliser un système aussi compliqué. Tandis qu'un dauphin adulte expérimenté peut détecter la plupart des objets avec très peu de signaux, un jeune doit s'entraîner pendant des années.

Les dauphins n'utilisent pas leur écholocalisation uniquement pour détecter leur environnement. Quelques fois, ils se rassemblent pour se nourrir et émettent des sons tellement aigus et puissants qu'ils peuvent étourdir leurs proies et les attraper aisément. Un dauphin adulte produit des sons inaudibles pour les humains (20.000 Hz et plus). Le siège de ces ondes sonores est situé dans différentes zones de la tête du dauphin. Le melon, une structure graisseuse située dans le front du dauphin, sert de lentille acoustique et concentre les clics du dauphin en un flux étroit. Ainsi, le dauphin peut diriger ses clics à volonté en bougeant sa tête. Les clics sont renvoyés lorsqu'ils atteignent un obstacle. La mâchoire inférieure joue le rôle de récepteur, qui transmet les signaux jusqu'à l'oreille. De chaque côté de la mâchoire inférieure se trouve une mince zone osseuse, qui est en contact avec un matériau lipidique. Les sons sont conduits à travers ce matériau lipidique jusqu'au bulbe auditif qui est une large vésicule. Puis, l'oreille transmet les données au cerveau, qui les analyse et les interprète. (Il convient de noter qu'un matériel lipidique similaire existe aussi dans le sonar des baleines.) Différents lipides courbent les ultrasons (ondes sonores supérieures à notre champ d'audibilité) qui les traversent de différentes manières. Les différents lipides doivent être arrangés dans la forme et la séquence adéquates afin de concentrer les ondes reçues. Chaque lipide est unique et différent de la graisse normale: il est fabriqué par un processus chimique compliqué qui nécessite un certain nombre d'enzymes particulières.

Ce système de sonar chez les dauphins n'a pas pu se développer graduellement, comme l'affirme la théorie de l'évolution. Car c'est seulement au moment où les lipides auraient pris leur place et forme finales au terme de leur évolution, que la créature pourrait utiliser ce système crucial. De plus, des systèmes supplémentaires comme la mâchoire inférieure, l'oreille interne et le centre d'analyse dans le cerveau devraient être complètement développés. L'écholocalisation est clairement un système de "complexité irréductible", qui ne peut pas avoir évolué par phases.

Est-ce un hasard, une pure coïncidence que les composantes de ce système soient synchronisées avec une précision si parfaite et de manière si intelligente pour produire le sonar si complexe du dauphin? Il est évident que ce système est une autre création parfaite de Dieu.

La faculté de générer de l'électricité des poissons

Les anguilles électriques, dont la taille excède quelques fois les deux mètres, vit dans l'Amazone. Deux tiers des corps de ces poissons sont recouverts d'organes électriques, qui possèdent environ 5.000 à 6.000 électroplaques. Ainsi, ils peuvent produire des décharges électriques de 500 V et d'environ deux ampères. C'est à peu près équivalent à la puissance utilisée par une télévision.

La faculté de générer de l'électricité a été donnée à ces créatures à la fois dans le but de se défendre et pour attaquer. Le poisson utilise cette électricité pour tuer ses prédateurs en leur assenant une décharge électrique. Le choc électrique généré par ce poisson est capable de tuer une vache à une distance de deux mètres. Le mécanisme générateur d'électricité de ce poisson est capable de se déclencher aussi vite que deux ou trois millièmes de seconde.

Une telle puissance chez une créature est un miracle fantastique en soi. Le système est très compliqué et ne peut pas être expliqué par un développement "étape par étape". Car un système électrique non complètement fonctionnel ne peut pas donner à la créature un avantage en terme de survie. En d'autres mots, tous les composants du système ont du être créés parfaitement au même moment.

À côté des poissons blindés avec des charges électriques, il existe d'autres poissons qui génèrent des signaux de faible voltage de deux ou trois volts. Si ces poissons n'utilisent pas de tels signaux pour la chasse ou leur défense, à quoi peuvent-ils bien servir?

Ces poissons utilisent ces signaux faibles comme organe sensorial. Dieu a créé un système sensoriel dans les corps des poissons, qui transmet et reçoit ces signaux.

Le poisson émet de l'électricité dans un organe spécialisé situé sur sa queue. L'électricité est émise depuis des milliers de pores sur le dos de la créature sous forme de signaux qui créent momentanément un champ électrique l'entourant. N'importe quel objet se trouvant dans ce champ le réfracte, ce qui informe le poisson de la taille, de la conductivité et du mouvement de cet objet. Sur le corps du poisson se trouvent des senseurs électriques qui détectent en permanence le champ tout comme un radar.

En résumé, ces poissons possèdent un radar qui transmet des signaux électriques et interprète les altérations du champ électrique causées par des objets interrompant ces signaux autour de leurs corps. Quand on considère la complexité des radars utilisés par les humains, la merveilleuse création du corps des poissons apparaît clairement.

Des systèmes de nage à réaction

Les vertébrés sont les créatures les plus rapides, les meilleurs nageurs et de loin les meilleures créatures volantes sur terre. Le facteur principal sous-jacent à ces capacités est la présence de squelettes constitués de matériaux solides comme les os qui sont indéformables. Ces os fournissent un support fantastique pour la contraction et la flexion des muscles, ce qui permet des mouvements continus au moyen d'articulations mobiles.

Par contre, les invertébrés se déplacent à des vitesses plus lentes, par comparaison aux vertébrés, à cause de leur structure non osseuse. La seiche fait partie des invertébrés qui n'ont pas d'os dans leurs corps malgré le fait que l'on dise que ce sont des poissons. Elle possède d'extraordinaires capacités de manœuvre grâce à un système très intéressant. Son corps mou est recouvert d'un manteau épais sous lequel de grandes quantités d'eau sont attirées et chassées par des muscles puissants, ce qui lui permet de s'échapper en arrière.

Ce mécanisme chez la seiche est hautement complexe. De chaque côté de la tête de l'animal se trouvent des ouvertures en forme de poche. L'eau est attirée à travers ces ouvertures dans une cavité cylindrique à l'intérieur de son corps. Puis, la seiche expulse cette eau depuis un tube étroit situé juste sous sa tête, sous une grande pression, ce qui lui permet de se déplacer rapidement dans la direction opposée grâce aux forces de réaction.

Cette technique de nage est très bien appropriée à la fois en terme de vitesse et de résistance. Une seiche japonaise, appelée Todarodes pacificus, au cours de sa migration de 2.000 kilomètres, voyage à environ 2km/h. Sur de courtes distances, elle peut accélérer jusqu'à 11km/h. Certaines espèces sont connues pour dépasser les 30km/h.

La seiche peut éviter ses prédateurs grâce à des mouvements très vifs, conséquence de ces contractions musculaires rapides. Quand sa vitesse seule n'est pas suffisante pour être en sécurité, elle éjecte un nuage d'encre foncée et dense qui est synthétisée dans son corps. Cette encre surprend ses prédateurs pendant quelques secondes, ce qui est généralement suffisant pour qu'elle puisse s'échapper. Le poisson indétectable derrière le nuage d'encre quitte l'endroit immédiatement.

Le style du système de défense et de nage à réaction de la seiche lui est également utile pour la chasse. Elle peut attaquer et chasser à de grandes vitesses. Son système nerveux immensément compliqué régit les contractions et le fléchissement nécessaires à sa nage à réaction. En conséquence, son système respiratoire dispose également de conditions idéales, puisqu'il génère le métabolisme élevé nécessaire à la propulsion à réaction.

La seiche n'est pas le seul animal qui nage grâce à un système à réaction. Les pieuvres utilisent aussi ce système. Mais elles ne sont pas des nageurs actifs; elles passent la plupart de leur temps à errer sur les rochers et dans les gorges des profondeurs de la mer.
La peau interne de la pieuvre est composée de plusieurs couches de muscles placées les unes sur les autres. Cela constitue trois différents types de muscles appelés longitudinal, circulaire et radial. En s'équilibrant et en s'appuyant les uns les autres, ces structures permettent à la pieuvre d'opérer différents mouvements.

Quand l'eau est éjectée, les muscles circulaires se contractent dans le sens de la longueur. Cependant, puisqu'ils ont tendance à maintenir leur volume, leur largeur s'accroît, ce qui devrait normalement allonger le corps. En même temps, les muscles longitudinaux se tendent, ce qui évite l'élongation. Les muscles radiaux restent tendus durant ces événements qui provoquent l'épaississement du manteau. Après la propulsion, les muscles radiaux se contractent et réduisent leur longueur, ce qui amincit le manteau et permet de remplir de nouveau la cavité d'eau.

Le système musculaire de la seiche ressemble fortement à celui de la pieuvre. Par contre, il existe une différence importante: la seiche a des couches de tendons, appelés tunique, au lieu des muscles longitudinaux de la pieuvre. La tunique est composée de deux couches qui recouvrent l'intérieur et l'extérieur du corps tout comme les muscles longitudinaux. Entre ces couches se trouvent les muscles circulaires. Les muscles radiaux sont situés perpendiculairement entre ces derniers.

Tous ces propriétés complexes de ces créatures démontrent l’art de création sans pareil de Dieu. Dans un verset Dieu affirme comme suit:

C'est Lui Dieu, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. À Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c'est Lui le Puissant, le Sage. (Sourate al-Hashr: 24)

La Colonie des Termites

Les termites sont de petites créatures, ressemblant à des fourmis qui vivent dans des colonies grouillantes d'individus. Ils construisent des nids surprenants qui s'élèvent au-dessus du sol comme des tours qui sont en eux-mêmes des merveilles d'architecture. Ce qui est encore plus intéressant est le fait que les bâtisseurs de ces tours si grandioses, les termites ouvrières, sont totalement aveugles.

La structure d'un nid de termites affiche d'extraordinaires systèmes compliqués. Il y a des unités spéciales de soldats dans les colonies de termites qui sont responsables de la défense. Les termites soldats possèdent un équipement étonnant. Tandis que certains sont des guerriers, d'autres sont des patrouilleurs et d'autres encore sont des "commandos suicides". Depuis l'incubation de la reine jusqu'à la construction de tunnels et de murs ou la moisson des champignons cultivés, chaque affaire à l'intérieur du nid dépend de la performance de défense des soldats.

La survie de la colonie dépend de l'existence du roi et de la reine qui sont occupés à se reproduire. La reine commence à grandir après la première fertilisation. Sa longueur peut atteindre 9 centimètres, et elle ressemble parfaitement à une machine reproductrice. Elle ne peut pas se déplacer facilement. Puisqu'elle ne fait rien d'autre que pondre des œufs, une équipe particulière prend soin d'elle en la nourrissant et en la nettoyant. Elle pond environ trente mille œufs par jour, ce qui signifie pratiquement dix millions d'œufs au cours de sa vie.

Étant stériles, les termites ouvrières prennent soin du ménage dans la colonie. Leur durée de vie s'étend de deux à quatre ans. Un groupe particulier construit et entretient le nid. Un autre groupe surveille les œufs, les termites nouveaux-nés et la reine.

Tous les membres de la colonie de termites vivent ensemble dans des communautés organisées. Les membres de ces communautés communiquent au moyen des sens comme l'odeur et le goût, où des signaux chimiques sont échangés. Ces créatures sourdes, muettes et aveugles accomplissent et coordonnent des tâches si compliquées comme la construction, la chasse, la cueillette, les alertes de sécurité et les manœuvres de défense – tout cela au moyen de signaux chimiques.

Les pires ennemis des colonies de termites sont les fourmis et les fourmiliers. Quand une colonie est sous l'attaque d'un de ces prédateurs, une arme suicidaire particulière est lancée. Les termites africains sont d'excellents guerriers équipés de dents affûtées comme des rasoirs. Ils coupent en pièces le corps de leurs attaquants.

La communication d'un nid de termites avec le monde extérieur s'effectue seulement via des tunnels qui ont la taille d'une termite. Passer à travers un de ces tunnels nécessite une "permission". Les termites soldates "gardiennes" des entrées détectent facilement si les intrus sont en réalité des résidents de la colonie de par leur odeur. La tête d'une seule termite peut aussi fonctionner comme un capuchon pour un de ces tunnels, qui sont exactement de la même taille. Lors d'une attaque, les termites utilisent en fait leurs têtes pour fermer ces trous en y entrant à reculons et en y restant bloquées.

Une autre des méthodes de défense souvent employée par les termites est de sacrifier volontairement leur vie, tout en causant des dégâts à l'ennemi, afin de protéger la colonie. Plusieurs espèces de termites accomplissent ces attaques-suicide de différentes manières. Une espèce vivant dans les forêts tropicales de Malaisie est particulièrement intéressante. Ces termites ressemblent à des bombes ambulantes, à cause de leur anatomie et de leur comportement. Une poche spéciale dans leurs corps renferme un composé chimique qui neutralise leurs ennemis. Lors d'une attaque menée durement par une fourmi ou un autre intrus, la termite contracte les muscles de son estomac et libère les tissus lymphatiques qui saturent le prédateur d'un fluide épais et jaune. C'est en tout point une attaque-suicide puisque les organes internes de la créature sont endommagés mortellement et qu'elle meurt peu de temps après.

Si l'offensive est d'une grande ampleur, alors même les ouvrières se joignent à la bataille pour aider les soldates.

Le travail d'équipe des termites et de tels sacrifices discréditent l'affirmation fondamentale du darwinisme que "chaque créature vit pour son propre intérêt". En outre, ces exemples montrent que ces créatures sont organisées d'une manière stupéfiante. Par exemple, pourquoi une termite voudrait-elle devenir un gardien? Si elle avait le choix, pourquoi choisirait-elle le travail le plus difficile et qui nécessite le plus d'abnégation? Si, en fait, elle pouvait choisir, elle aurait choisi la tâche la plus aisée et la moins exigeante. Même si nous supposons qu'elle décide de se sacrifier pour défendre la colonie, il est ensuite impossible qu'elle transmette ce comportement aux générations suivantes à travers ses gènes. Nous savons que les termites ouvrières sont stériles et incapables de produire la moindre génération de descendants.

Seul le Créateur des termites a pu concevoir une telle vie parfaite et harmonieuse en groupe et a donné aux colonies de termite des responsabilités distinctes. Les termites gardiennes exécutent, elles aussi, la tâche que Dieu leur inspire. Dieu déclare dans le Coran :

… Il n'y pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son toupet... (Sourate Hud: 56)

La puce: la structure idéale pour sauter haut

Une puce peut sauter plus de 100 fois sa propre hauteur, ce qui est équivalent à un humain sautant à 200 mètres de hauteur. De plus, elle peut continuer à sauter comme cela sans se reposer pendant 78 heures. En général, la puce ne retombe pas sur ses pattes après le cinquième saut, et atterrit soit sur son dos soit sur sa tête. Cependant, elle n'est jamais étourdie ni blessée, ce qui est dû à la création parfaite de son corps.

Le squelette de cet insecte ne se trouve pas à l'intérieur de son corps. Il est composé d'une couche solide d'un composé appelé sclérotine, qui recouvre le corps en entier et est attaché à la chitine. De nombreuses plaques d'armures aux mouvements limités forment ce squelette externe, qui absorbe et élimine le choc du saut.

D'un autre côté, les puces n'ont aucun vaisseau sanguin. L'intérieur de leur corps flotte dans un sang clair et fluide, qui agit comme un coussin autour des organes internes et les immunisent contre les pressions soudaines des sauts. Le sang est nettoyé au moyen d'aérations réparties dans tout le corps. Cela élimine le besoin d'une pompe géante pour pomper en continu l'oxygène. Son cœur a la forme d'un tube et bat à un taux tellement faible que les sauts ne l'affectent pas du tout.

Les savants ont découvert que les muscles des pattes des puces ne sont pas aussi forts que ce que les sauts nécessiteraient réellement. La performance extraordinaire réalisée par les puces est rendu possible par une sorte de système de ressort qui est ajouté à ses pattes, qui fonctionne grâce à une protéine élastique appelée "résiline", dans laquelle la puce stocke de l'énergie mécanique. La propriété étonnante de cette substance est sa capacité à libérer, en se détendant, jusqu'à 97% de l'énergie stockée en elle. Le matériau le plus flexible sur le marché aujourd'hui atteint la proportion de 85%. Ce matériau élastique est situé à la base des grandes pattes postérieures de l'insecte, dans de minuscules coussinets. La puce prend quelques dixièmes de secondes pour compresser ce matériau lorsqu'elle replie ses pattes en préparation pour un saut.

Une structure en forme de roue à rochet maintient les pattes repliées jusqu'à ce qu'un muscle soit relâché et que la structure en forme de ressort donne sa puissance au saut au moyen de l'énergie stockée dans la résiline, ce qui se traduit par des bonds fantastiques.

En conclusion, même dans le corps d’une puce, il existe des systèmes complexes crées. Ce que nous devons faire, c’est y réfléchir et s’apercevoir la puissance de notr Créateur. Ce Créateur, possédant une puissance et une connaissance supérieures, est Dieu:

En vérité, votre seul Dieu est Dieu en dehors de qui il n'y a point de divinité. De Sa science Il embrasse tout. (Sourate Ta-Ha: 98)

La création parfaite du pic

Souvent, la conception de systèmes mobiles est un défi plus grand pour les designers que celle des systèmes structurels stationnaires. Par exemple, les problèmes rencontrés dans la conception d'une perceuse sont plus nombreux que dans le cas d'un pichet. Car le premier est basé sur la fonctionnalité alors que l'autre est basé sur la forme, et les designs orientés vers la fonctionnalité sont plus compliqués. Chaque pièce d'un design doit remplir un rôle pour un but spécifique. L'absence ou le mauvais fonctionnement d'une seule pièce rend le système inefficace.

Les designs comportant de telles erreurs sont voués à l'échec. Les systèmes mécaniques conçus par l'homme ont généralement plus de défauts qu'on ne le pense communément. Beaucoup de ces systèmes ont été mis au point par une succession d'essais et d'erreurs. Bien que certains défauts soient éliminés au cours de la phase de prototypage avant la mise du produit sur le marché, on ne peut éliminer tous les défauts.

Par contre, cet argument ne peut s'appliquer aux systèmes mécaniques dans la nature. Tous les systèmes mécaniques chez toutes les créatures sont parfaits. Dieu a créé toutes ces créatures sans aucun défaut. Examinons maintenant l’un des exemples de cette création parfaite: Le crâne du pic.

Les pics se nourrissent d'insectes et de larves, situés à l'intérieur des troncs d'arbre, qu'ils découvrent en donnant des coups de bec. Ils taillent leurs nids dans des arbres vivants en bonne santé, ce qui demande des capacités de sculpture pareilles à celles des charpentiers.
Le grand pic moucheté peut donner neuf ou dix coups par seconde. Ce nombre augmente jusqu'à quinze ou vingt chez des espèces plus petites de pics, comme le pic vert.

Lorsqu'un pic vert perce un nid, la vitesse de son bec peut excéder les 100 km/h. Cela n'affecte son cerveau en aucune manière, qui est de la taille d'une cerise. L'intervalle entre deux coups consécutifs est inférieur à un millième de seconde. Quand il commence à donner des coups de bec, sa tête et son bec sont parfaitement alignés sur une ligne droite, mais la plus petite déviation peut causer des ruptures graves dans son cerveau.

L'impact de ce genre de coup n'est en fait pas différent de celui de se frapper la tête contre un mur en béton. C'est dire qu'il faut une structure extraordinaire du cerveau de l'oiseau pour qu'il ne se blesse pas. Les os du crâne de la majorité des oiseaux sont reliés, et le bec fonctionne avec le déplacement de la mâchoire inférieure. Cependant, le bec et le crâne des pics ont été séparés par un tissu spongieux qui absorbe les chocs. Cette substance flexible fonctionne mieux que les amortisseurs des automobiles. La qualité de ce matériau provient de sa capacité à absorber les impacts d'une durée très courte et de revenir à son état initial immédiatement. Cette performance est conservée même là où neuf à dix coups sont réalisés par seconde. Ce matériau est de très loin supérieur aux matériaux développés par la technologie moderne. L'isolation du bec d'avec le cerveau par cette méthode extraordinaire permet au compartiment contenant le cerveau du pic de s'éloigner du bec supérieur durant les coups, et cela fonctionne comme un mécanisme secondaire pour absorber les chocs.

C’est l’un des exemples de création de Dieu. Dieu énonce dans le Coran qu'il y a des preuves claires chez les êtres vivants à destination de l'humanité:

Et dans votre propre création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. (Sourate al-Jathiya: 4)

La création à partir d’une goutte est un grand miracle

Chacun de nous, tout comme vous, lecteurs, est passé par l’utérus de sa mère. Simple produit de l’union d’un spermatozoïde et d'un ovule dans des conditions spécialement adaptées, puis, cellule unique qui s’est diversifiée pour vous donner cette forme parfaite. Et vos mères, vos pères, vos frères, vos sœurs, vos amis, et ceux que vous ne connaissez pas, et les autres vivants, et les morts, depuis le commencement de l’humanité et jusqu'à ce jour, sont tous passés par les étapes miraculeuses décrites dans ce livre.

Pendant ces mois où les embryons en développement n’avaient pas la moindre conscience de leur existence, Dieu donnait forme à leurs corps et les créait comme un être humain complet à partir d’une cellule unique. C’est le devoir de chaque être vivant sur cette terre de considérer cette vérité...

Et c’est votre devoir de penser à la façon dont vous êtes venus au monde, et d’être reconnaissant envers Dieu qui vous a créé.

N’oubliez pas que le Seigneur Qui a créé votre corps une fois le créera une autre fois lorsque vous mourrez et vous demandera des comptes sur vos actions ici-bas. Ceci est très facile pour Dieu, Maître de la puissance éternelle. Cependant, ceux qui oublient leur création et renient Dieu et le Jour du Jugement sont insouciants à l’extrême. Dans le Coran, Dieu parle d’eux en ces termes:

L’homme ne voit-il pas que Nous l’avons créé d’une goutte de sperme? Et le voilà [devenu] un adversaire déclaré! Il cite pour nous un exemple, tandis qu’il oublie sa propre création; il dit: "Qui va redonner la vie à des ossements une fois réduits en poussière?" Dis: "Celui Qui les a créés une première fois, leur redonnera la vie. Il Se connaît parfaitement à toute création." (Coran, 36: 77-79)

Préparation pour le premier souffle

Après la naissance, l'étape la plus importante pour le bébé est la respiration; il est nécessaire que les poumons, se remplissent d'air pour la première fois et permettent au nouveau-né de respirer. Le bébé, qui avait déjà reçu de l'oxygène du sang de la mère, doit maintenant le prendre de l'air avec ses propres poumons. Et, d'une façon miraculeuse, les poumons, qui n'ont jamais reçu d'air avant la naissance, se mettent à fonctionner tout à fait naturellement, ce qui est normalement indiqué par le premier cri du nouveau-né.

Dieu a tout créé avec facilité et s'assure que la préparation des poumons pour la naissance soit effective. Le diaphragme situé entre l'estomac et la cage thoracique joue ici un rôle important. Il commence à fonctionner vers le sixième mois de la grossesse où il se dilate et se contracte par intermittence plusieurs fois par heure. Mais après la naissance, cela deviendra automatique.

Le bébé est constamment sous protection mais ce n'est pas grâce à la protection de la mère: elle continue de mener une vie normale; aucun des changements de son corps n'est sous son contrôle. Même si elle voulait y intervenir, elle ne pourrait pas. Tous ces développements interviennent par le pouvoir éternel de notre Seigneur. Dieu a créé tout ce qu'il faut pour qu'un enfant vienne au monde comme un être humain normal de la manière la plus merveilleuse qui soit. Tous les besoins du bébé, au stade de fœtus, sont satisfaits, et la mère n'a pas à penser à ce qu'elle doit faire pour que le bébé vienne au monde et survive.

Même si elle l'avait voulu, jamais la mère n'aurait pu prendre les déchets du corps du fœtus, les purifier dans ses propres reins et les décharger. C'est Dieu Qui détermine tous les besoins d'un nouvel être humain sur le point de venir au monde, et construit le système qui répond le mieux à ces besoins.

"L’eau de la vie" du bébé: le liquide amniotique

Le liquide amniotique est spécialement produit pour le bébé; il prépare les organes à fonctionner dès la naissance. Le bébé, en ingérant le liquide amniotique, s’habitue au monde extérieur. De cette façon, sa langue commence à percevoir les goûts amer, doux, salé et aigre. Par la suite, les glandes salivaires se mettent à fonctionner. Le liquide amniotique ingéré par le fœtus prépare les intestins à leur fonction d’absorption, et fait fonctionner les reins en créant la fonction de filtrage constant de ce même liquide à partir du sang. Le liquide absorbé par les reins est réinjecté dans le liquide amniotique, sans le contaminer, parce que les reins ont la capacité, distincte de celles qu’ils auront plus tard, de filtrer et de stériliser le liquide ingéré par le bébé. Et ce liquide, comme lorsque vous nettoyez une piscine, est continuellement purifié à l’aide d'autres liquides.

Au cours de la même période et parallèlement à ces développements, les sucs gastriques commencent à être sécrétés dans l'estomac pour que l'appareil digestif soit bien préparé. Et les cellules qui viennent de se former dans les intestins du bébé acquièrent la capacité de distinguer entre des sucres et des sels et plus tard de rejeter des déchets particuliers dans le sang de la mère. De cette façon, les intestins et les reins sont mis en action. Le liquide amniotique est ingéré par les intestins du fœtus une fois toutes les trois heures, ce qui veut dire huit fois par jour et est retourné à la mère à travers le sang. La quantité de liquide ingérée est la même que la quantité versée dans le réservoir de liquide amniotique. Ce liquide provient aussi bien de l'utérus de la mère que des poumons et des reins du fœtus où il est produit. La quantité de liquide, d'une importance vitale pour le fœtus, reste donc constante. Grâce à ce système parfait, l'appareil digestif du fœtus devient opérationnel.

Synchronisé avec le développement du fœtus, la quantité de liquide amniotique augmente, atteignant approximativement 30 ml à la dixième semaine, 350 ml au cinquième mois, et 1 litre au septième mois. Au moment de la naissance, cependant, la quantité de liquide amniotique n'est plus que d'un demi litre.

Les bienfaits du liquide amniotique sont multiples. Non seulement il prépare l'appareil digestif à la période suivant la naissance, mais il assure aussi au bébé des mouvements plus confortables dans l'utérus de la mère. Le fœtus flotte dans ce liquide comme un bateau amarré à un quai. Dans cet élément, il peut se mouvoir sans danger dans l'utérus de la mère. Au même moment, ce liquide protège le fœtus de tout traumatisme physique non exagéré provenant de l'extérieur. La pression appliquée sur le liquide est diffusée également dans toutes les directions, protégeant le fœtus de tout effet nuisible. Par exemple, si la mère court, les secousses produites n'ont aucun effet sur le bébé; c'est comme un bouchon de liège secoué dans un récipient rempli d'eau. Nous voyons ainsi que le plus parfait système de protection possible a été créé pour le fœtus; chaque type de danger ayant été envisagé et assorti des précautions nécessaires.

Ce liquide spécial présente un autre avantage vital pour le fœtus: une température constante. Il est connu que les liquides distribuent la chaleur uniformément. Le liquide amniotique est continuellement recyclé et possède une température constante. La chaleur nécessaire pour le développement du fœtus est distribuée également dans chaque direction.

Le moindre problème dans la production de ce liquide, la purification continue ou la régulation de son volume, met en danger le développement naturel du fœtus. Par exemple, si la quantité de liquide amniotique n'est pas suffisante, ou s'il n'y en a pas du tout, une série d'anomalies commence à apparaître. Les membres se dessèchent et se déforment, les articulations fondent, la peau se détend et, à cause de la pression, la face se déforme. Le problème le plus sérieux serait que les poumons ne puissent pas se développer et que le bébé décède immédiatement après la naissance. La présence du liquide amniotique est importante pour la santé de la mère également car il remplit tout l'utérus afin qu'il ne subisse aucune pression pendant que le fœtus se développe et prend du poids. Si ce liquide n'était pas présent, le fœtus, en se développant, presserait l'utérus vers le bas et la contre-pression exercée par les parois utérines rendrait le développement du fœtus impossible.

Tout cela nous montre que depuis le premier être humain et jusqu'à maintenant, le liquide amniotique a toujours été produit. Sans ce liquide, un bébé ne peut pas se développer dans l'utérus de sa mère. Cela discrédite complètement la thèse des évolutionnistes selon laquelle le développement se produit étape par étape et sur une période de temps. Aucune naissance n'aurait eu lieu et la race humaine n'aurait pas existé si une seule étape de la création de l'être humain avait fait défaut. Il est donc faux de dire que le liquide amniotique est apparu après un certain temps, lorsque le besoin s'en est fait sentir. Il est impossible de prétendre qu'un tel liquide, avec de si importantes fonctions, a été formé à un moment donné, par hasard. Dire qu'un organisme complexe est apparu à un moment donné revient à dire que cet organisme a été créé. Il n'est pas possible que l'effet du hasard puisse calculer, évaluer des besoins, choisir ce qui est approprié pour y répondre et les appliquer au bon moment et au bon endroit.

Il est clair que Dieu a créé le liquide amniotique et l'appareil auquel il est relié. C'est Lui Qui a déterminé aussi le volume de liquide amniotique requis à chaque étape du développement de l’embryon.

Dieu sait ce que porte chaque femme, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de de Lui sa mesure. (Coran, 13: 8)

Préparation pour le monde extérieur

Le bébé, dont les organes se développent lentement commence à bouger mais doit subir un développement supplémentaire. Pour sa survie dans un environnement totalement différent de celui dans lequel il vit actuellement, il est nécessaire que les préparatifs requis se produisent.

Dans cette perspective, le bébé a besoin de commencer à bouger lentement et à faire fonctionner les organes qui viennent de se former.

Ce problème a été résolu de la manière la plus merveilleuse qui soit. Dans la membrane qui sépare le bébé de l’utérus apparaît un liquide spécial appelé "liquide amniotique". Les reins et les poumons du bébé, la membrane amniotique et l’utérus qui les entoure contribuent à la formation de ce liquide.

L’importance de la planification chez les cellules

Le développement de l’embryon est précis et harmonieux. A la fin du premier mois, les yeux, les oreilles, le nez, le menton et les joues, complètement développés, sont visibles.

Il est très important que la croissance et les changements de structure soient assurés de la même manière dans chaque partie du corps, parce que chaque organe a une structure très complexe. Par exemple, l’œil, à lui seul, se compose de 40 parties différentes. Pour exécuter ses fonctions et fonctionner correctement, la croissance de ces parties doit être proportionnelle, les connections entre les parties doivent être saines et chaque partie doit occuper sa place. De la même manière, dans la formation du bras, les os et les muscles doivent commencer leur formation en même temps.

Toutes les cellules de l’embryon agissent donc en parfaite harmonie. Chacune d’entre elles est consciente du plan général du corps, envoie un certain nombre de messages et réagit aux messages qui proviennent des autres cellules. Les différentes cellules de l’embryon agissent ensemble, avec une compréhension réelle, utilisant l’information contenue dans l’ADN, suivant leurs besoins.

Mais comment les cellules savent-elles où aller et quoi faire? Comment peuvent-elles agir de concert avec les autres cellules et dans une telle harmonie? Qui décide de la façon d'utiliser le matériel génétique contenu dans les cellules et comment les cellules peuvent-elles se différentier les unes des autres?

Dans les organes de notre corps, il ne doit y avoir ni insuffisance ni excès ce qui pourrait s'avérer fatal ou au moins causer un handicap. Comment déterminer le nombre d'organes dont le corps a besoin? Pourquoi, lorsqu'un groupe de cellules commence à former un organe, un autre groupe de cellules ne se met pas, lui aussi, à former un second organe, similaire au premier?

Les évolutionnistes essaient d’éviter cette question en disant que c’est la molécule d’ADN qui est responsable de toutes ces fonctions, mais c’est une tromperie. Le point fondamental à considérer ici est le suivant: qui a mis toute l’information dans la molécule d’ADN de chaque cellule du corps? De plus, qui a décidé où, quand et comment cette information serait utilisée? A ces questions, les évolutionnistes n’ont pas de réponse.

Des cellules formées à partir d’atomes inanimés et inconscients, vaisseaux sanguins, tissus, air, vent, ou toute autre matière, n’ont aucun pouvoir de prendre une telle décision. C’est Dieu Qui a inscrit ce plan merveilleux dans l’ADN et c’est Lui qui assure sa parfaite réalisation en inspirant aux cellules ce qu’elles doivent faire. Dieu a le pouvoir sur toute chose.

D'Une Cellule à un morceau de chair...

Les cellules continuent à se diviser et à se multiplier pendant un certain temps, formant les cellules de l’œil sensibles à la lumière, les cellules nerveuses pour percevoir l’amer, le doux, la douleur, le chaud et le froid, les cellules des oreilles pour sentir les ondes sonores, les cellules de l’appareil digestif pour digérer les aliments, et beaucoup d’autres.

Après les trois premières semaines, les cellules qui se sont multipliées prennent l’apparence d’une masse. Dans le Coran, ce développement a été révélé comme un changement d’un ‘alaq (adhérence) en un embryon:

Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence [alaq]; et de l’adhérence Nous avons créé un embryon; puis de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite Nous l’avons transformé en une tout autre création. Gloire à Dieu le Meilleur des Créateurs! (Coran, 23: 14)

Ce n’est que récemment qu’il a été découvert, en embryologie, que la première phase de la formation du bébé se termine par ce type de développement. Mais ce fait scientifique avait été révélé il y a 1.400 ans, dans le Coran, qui est parfait et sans erreur, transmis par Dieu, Seigneur de l’univers. Que la majesté de Dieu soit exaltée.

La fixation de l’embryon à l’utérus est un miracle du Coran

Quand on examine les versets du Coran qui se rapportent à la fixation de l’embryon à l’utérus, nous voyons l’une des plus grandes merveilles du Coran. Dans le Coran, en se référant à la fixation de l’embryon à l’utérus et le commencement de son développement, Dieu utilise le mot ‘alaq:

Lis au nom de ton Seigneur Qui a créé, Qui a créé l’homme d’une adhérence (‘alaq). Lis! Ton Seigneur est le Très Noble. (Coran, 96: 1-3)

Le mot ‘alaq en arabe veut dire "quelque chose qui s’accroche, une substance qui ressemble à une sangsue". Le Coran nous fut révélé il y a 1.400 ans et le fait que Dieu utilise ce mot pour décrire le développement de l’embryon dans l’utérus de la mère est l’une de ses miracles. Le fait que cette connaissance, qui n’aurait pas pu être découverte par la science de l’époque, ait été révélée dans le Coran, il y a plusieurs siècles, confirme encore une fois que c’est une révélation de Dieu, le Seigneur de tous les mondes.

La première cellule commence à se multiplier


La cellule composée de 46 chromosomes, qui est formée par l'union du spermatozoïde et de l'ovule, est la première d'un nouvel être humain qui verra le jour dans neuf mois. La première et unique cellule qui contient le plan de construction de tout le corps, c’est-à-dire l’ovule fertilisée est appelée "zygote".

La première division de la cellule en deux autres cellules apparaît 24 heures après la fécondation de l'ovule. Ces deux cellules nouvellement formées sont identiques. Plus tard, ce nombre passera à quatre et continuera d'augmenter par divisions successives. Les cellules ainsi formées dans la trompe de Fallope continuent à se diviser, à se développer et à se diriger vers l'endroit où elles passeront les neuf prochains mois. Cette place est l'utérus de la mère.

A ce stade, les changements nécessaires se produisent dans l'utérus. Le sang y afflue pour le renforcer et lui donner une certaine élasticité. Comme nous l'avons mentionné dans la section précédente, le corps jaune dans l'ovaire accroît sa sécrétion et informe le corps de la femme que la grossesse a commencé. Pendant ce temps, le zygote se déplace en nageant vers l'utérus et envoie un signal biochimique signalant sa présence. Ce message prépare le corps de la mère à répondre aux besoins du fœtus en sel, en fer, en sang et en vitamines. Au même moment, ce message biochimique (l'hormone hCG), atteint l'ovaire de la mère et provoque la sécrétion d'une autre hormone qui empêche une nouvelle ovulation (cycle menstruel) dans le corps de la mère.

Il est extraordinaire que le zygote qui n'est encore composé que de quelques cellules sache déjà où il se trouve et envoie immédiatement des messages concernant la période de neuf mois qui va suivre. Comment le zygote sait-il à qui envoyer le message? Comment les différents organes qui reçoivent le message savent-ils qu'il provient d'un morceau de chair de dimension microscopique qu'ils n'ont jamais rencontré auparavant et commencent à l'aider en lui préparant l'environnement dans lequel il vivra? Après tout, l'hormone sécrétée par le zygote est composée de molécules; mais comment connaissent-ils leur rôle? Quand un message est envoyé à un être humain dans un langage qu'il maîtrise, il lui est possible de le lire, de le comprendre, et de prendre une décision sur la base de ce qu'il a compris. Mais dans ce cas, le message consiste en une hormone composée de quelques molécules; le message est envoyé par une collection de cellules; il est reçu par un nombre plus important de cellules. C'est certainement un miracle que les cellules soient à même de lire et comprendre les messages (hormones) qui leur parviennent de la même manière qu'un être humain comprend un message qu'il lit.

De plus, comment ce zygote peut-il savoir ce dont il aura besoin pour assurer sa croissance?
Par exemple, pensez à vous-même. Que devez-vous manger pour que votre corps devienne fort? Quels minéraux devez-vous prendre? Quels effets ont le potassium, le phosphore et le calcium sur votre corps? Dans quels aliments les trouve-t-on? Quand devez-vous prendre tel aliment et en quelle quantité? Ce sont là des choses que vous ne pouvez pas connaître sans consulter un expert et les travaux scientifiques effectués dans ce domaine. L'être humain est capable de penser, de parler, de faire preuve d'intelligence et de sensibilité, et pourtant, vous ne pouvez trouver ces informations sans aide; alors qu'un minuscule amas de cellules connaît les substances nourricières dont il a besoin, comment les trouver, et comment déclencher leur production. De plus, il n'est dans le corps que depuis quelques jours, mais il sait déjà comment envoyer des informations chimiques et quels organes seront à même de traiter cette information chimique.

On ne peut décemment pas affirmer qu'un amas de cellules est capable de faire toutes ces choses. Il y a une force supérieure qui permet à ces cellules de réaliser leurs merveilleuses fonctions et qui les crée pour leur permettre de faire leur travail. Ce pouvoir appartient à Dieu, le seul Maître des cieux et de la terre. Comme preuve de Son éternel pouvoir, Dieu a inspiré à des cellules vivantes, microscopiques, inconscientes d'exécuter leur tâche pourtant si complexe à la perfection, d'une manière que le cerveau humain ne pourra jamais comprendre.